J'étais en train de rechercher mon article datant de Décembre 2009. Mon premier concert de Rammstein. Et je me suis rendue compte qu'ils faisait partie des malheureux hors-ligne.
Ce second concert je l'attendais. Je me demande même si ça ne faisait pas un an que je reluquais les places achetés dès la mise en vente dans une excitation pas possible, alors qu'on ne parlait pas encore d'une deuxième date, le lendemain.  Bref ça fait un peu groupie étrange, surtout pour un groupe de métal, mais merde l'amour que je porte à ce groupe et leurs chansons est indéfinissable.

Histoire de me mettre en condition (comprendre arriver trèèèèès tôt et attendre trente plombs dans le froid), j'avais pris ma journée. Pour sortir ma Kelly le matin, et puis le concert a eu lieu deux jours avant mon anniversaire, raison de plus pour fêter ça (et ne pas aller travailler).

Après quelques péripéties, j'arrive à 16h30 à Bercy. C'est déjà bien blindé, heureusement que Thomas plus prévoyant est arrivé une heure avant moi.
A première vu l'attente paraît interminable, mais il y a finalement tant de choses à se raconter, récupérer les retardataires (ma soeur, Blanche et Mathieu), rigoler sur quelques énergumènes, qu'on ne voit pas le temps passer et que finalement on fini par se retrouver à une place choisie avec soin (et srtatégie!).

20h, Deathstar en première partie. Groupe sympa, au moins ils ne m'ont pas troué les tympans et j'ai eu toute mon audition pour Rammstein (contrairement à l'après-Combichrist d'il y a deux ans...), mais aucune ambiance, le publique dort et moi aussi! ça doit être aussi sympa sur l'iPod...

21h.
Les lumière s'éteignent et la tension monte.
RAMMSTEIN.
Comme je l'expliquais à plusieurs de mes amis, l'entrée de ce groupe est toujours assez impressionnante. En plus du spectacle, il y a l'ambiance.
Leur entrée se fait toujours lente, une douce montée en pression de la salle, qui me fait frissonner. Une ambiance électrique qui n'attend que le son de la voix de Till pour exploser.
Et quelle explosion!


Sonne
Wollt ihr das Bett in Flammen sehen?
Keine Lust
Sehnsucht
Asche zu Asche
Feuer frei!
Mutter
Mein Teil
Du riechst so gut
Links 2-3-4
Du hast
Haifisch

Bück dich
Mann gegen Mann
Ohne dich

Mein Herz brennt
Amerika
Ich will
Engel
Pussy

Frühling in Paris


Un festival d'explosion, de feux d'artifices, d'effets spéciaux. Une claque. Un show magnifique et époustouflant: nous avons vraiment été gâté.
A chaque concert où je vais, il y a toujours un moment où je commence à fatiguer, où j'en ai un peu marre. Avec eux c'est impossible.
Vingt et une chansons. Et ils auraient pû jouer toute la nuit que ça m'aurait plu.






Je vais terminer comme l'autre fois, mais...

On peut créer une nouvelle religion?
Des Dieux.

Quarante cinq jours sans me ronger les ongles. Mon record n'est pas encore battu, mais je le sens bien cette fois. Tant que je n'aurais pas la flemme de me vernir les ongles.
J'ai toujours été assez dingo sur les vernis à ongles (Avant même mon obsession pour les palettes de de maquillage oui oui). J'ai beau me ronger les ongles depuis ma plus tendre enfance, commencer résister à toutes ces couleurs chatoyantes? Quand j'étais plus jeune j'emmerdais tannais ma mère pour m'acheter les fameux petits flacons à 1 euro dans les bazars. Puis en grandissant je me suis rendu compte que du vernis posé à l'arrache sur des "restes" d'ongles c'était franchement laid, j'ai donc lâché l'affaire et mes vernis avec.
Depuis que j'ai rencontrer ma "moitié" (terme idiot mais que dire d'autre?) j'ai décidé de faire des efforts et d'arrêter d'être un castor. J'ai déjà effectué maintes tentatives pour me sevrer. Celle qui fonctionne le plus est de me mettre du vernis. Alors oui, au début je vous l'accorde c'est très laid. Quelles couleurs puis-je assortir aux moignons? Des pastels très clairs, presque transparents, puis les jours passant je peux enfin me permettre quelques fantaisie. Le bonheur pour moi qui n'ai pas peur des couleurs!
Depuis que je traîne sur des blogs ne traitant que de vernis, comme Pshiiit par exemple, mon "idole" (^^), je ne fais que baver devant de si belles manucures et cela me motive un peu plus tout les jours! Et pour donner un peu plus de baume au coeur, comme un mulet que l'on fait avancer à la carotte, je m'offre un vernis une fois de temps en temps. Si ça marche c'est toujours ça!
Bon et puis mon chéri est vraiment cool depuis cet été il m'a dit: "Quand tes ongles auront dépassés tes doigts, je te paie une manucure, une vraie!" Et cette fois, je suis si près du but il faut que j'y arrive! Nan mais vous me voyez moi? Rongeuse d'ongles jusqu'à l'os aller pour la première fois à 23 ans me faire faire une manucure?! Un comble et aussi une preuve que même les cas d'angoissée désespérée ne sont pas irrécupérables!
 

Comme j'étais heureuse avant le début de la période glacière. Tellement heureuse que je n'avais même pas fait suite à mon idée d'acheter un bon manteau pour monter à cheval.
Mal m'en a pris.
Car voyez-vous, dimanche dernier mon adorable jument a enfin été vu par l'ostéo. Et il était temps car bientôt ce n'était pas un cheval que j'allais avoir mais Quasimodo (belle vie de l'ex-cheval de club...). Du coup cette semaine c'est rééducation. Et je ne vais pas vous mentir: faire marcher son cheval en main (genre mémé qui promène son gros chienchien), dehors pendant 30 minutes, dans le noir, par -10 degrés, c'est pas franchement des plus agréable. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ces petites bêtes?! Folle? Non non juste redevable de ma grosse bête qui m'apporte tant de bonheur.
Et j'en viens donc à la ballade que nous avons fait samedi Kelly et Moi accompagnée de Baioto et Guillaume. Plus de 2 heures dans la forêt, on était gelés, mais les paysages étaient magnifiques et je suis rentrée avec la patate et le moral au beau fixe pour 6 mois.

Hier a eu aurait du avoir lieu mon rattrapage de maths.Une semaine à réviser, à avoir des noeuds dans le ventre en voyant tout ce que je ne savais pas faire, à voir apparaître des boutons, à me motiver, à retarder mes révisions de Construction Métallique (pour mardi...), tout ça pour rien.
ça avait pourtant bien commencé: à 17h40 (après avoir poireauté 40 minutes comme je terminais à 17h, je dis ça, je dis rien) je lis le sujet, ça a l'air pas trop dur, je me lance dans ce que je réussi le mieux, une matrice, notre directrice de formation passe pour voir s'il n'y a pas de problèmes. Dix minutes et une tartinée de blanco plus tard, je suis enchantée car tout se simplifie aiséement, notre directrice de formation repasse et là, c'est le drame: "Sujet annulé il y a eu fuite!"

NNNNNOOOOOOONNNNNN NNNNNOOOOOOONNNNN NNNNNNOOOOOONNNNN NNNNOOOOOOONNNNNN
*Cri et echo dans l'immensité du vide du désespoir*

Mais POURQUOI??? Pourquoi aujourd'hui?!? Toute ma vie j'ai rêvé que cela arrive, du fameux lundi après-midi réservé au DST en terminale, au partiel de maths révisé à l'arrache de Novembre. Soit presque cinq ans de fantasmes irréels. Et le seul jour où il ne fallait pas, le seul jour où je voulais à tout pris me débarrasser des maths pour toute ma vie (oui car tel était l'enjeu d'une éventuelle réussite), ce seul jour où je VOULAIS réussir mon rêve cauchemard est devenu réalité.
Big Up pour le mec qui ne sait pas tricher et l'équipe encadrante négligeante qui laisse trainer les sujets. CIMER LE CESI.
Et ce n'est que partie remise, car ils ont TOUTES nos fiches de cours autorisées (soit trois par personne) à vérifier et un nouveau sujet à créer: le divorce entre les maths et moi n'est pas prêt d'être prononcé...

Du coup je suis rentrée à 19h30 au lieu de 21h30 et j'ai passé la soirée à regarder Game Of Thrones, gniarkgniark.

Et aujourd'hui je sèche loupe les cours car j'ai un rencart with my doctor...

2011. Je ne sais pas trop quoi raconter finalement. Ou si. Beaucoup trop!

Ma première année en école d'ingénieur. Pas mal de stress mais finalement, même si je ne suis pas parmi les meilleurs (loin de là mais ce n'est pas mon but de toute façon), je pense me débrouiller plutôt bien. Et au vu de la quantité de travail fourni, c'est même une évidence ^^

J'ai quitté la maison familiale pour un superbe appart', avec Lui. Et bon dieu que la vie est belle quand on se sent chez soi.
Je ne sais pas ce que je ferais s'il n'était pas là. Il est tout. Je ne conçois plus être sans Lui. Je ne sais même plus comment c'était avant. Il m'a fait tout oublier. Si bien que lorsque je me surprend à penser au passé, celui-ci me paraît si loin. Comme un rêve. ça doit être ça Aimer.
Un an qu'on s'occupe de cette saloperie de chat. Il est chou, je le kiff et je lui gueule assez souvent dessus. Il est câlin mais c'est un connard. Bref. Un chat quoi.

Et puis j'ai réalisé mon rêve. Que beaucoup ne comprendront pas et c'est dommage. Avoir mon propre cheval. Il ne s'agit que d'une jument de club, que je partage par manque de temps et de moyen. Mais c'est la mienne. Et même si elle me désespère, me fait douter tous les jours, me fatigue et m'énerve. Même si parfois je ne la reconnait pas, tant elle paraît avoir changé. Dès que je pose mes yeux dans les siens, qu'elle pose sa tête contre ma poitrine, que se tortille de plaisir alors que je lui gratte le dos, qu'elle suit mes pas en liberté dans le manège, qu'elle m'accorde une séance dans le calme, mon coeur sait que j'ai fait le bon choix. Et je n'ai plus qu'un souhait: tout faire pour la rendre heureuse, et la retrouver calme, comme avant quelles en soit les raisons.

J'ai peur, souvent. De tout perdre. De me perdre. On dit que l'Etre humain en veut toujours plus. Pas moi. Je ne crois pas qu'il reste une chose que je désirais plus que tout et que je n'ai pas. J'ai du travail pour arriver à la vie rêvée. Mais toutes ces choses que j'ai gagné, aussi imparfaites soient-elles me comblent de bonheur jours après jours.

[Kelly, ma bourique <3]

[Finn, mon petit salopiau de chat <3]

 

[<3]