Ce matin je trainais un peu sur internet (comme d'habitude me direz-vous), et puis je suis tombée sur plusieurs blogs qui avaient un petit icône vert "Mon blog est neutre en carbone". Et comme je baigne dans les bilans carbones (un peu exagéré comme terme car je ne m'en occupe pas personnellement, mais c'est un gros morceau dans mon entreprise), cela a tout de suite attisée ma curiosité. Quelque chose du genre "Qu'est-ce qu'ils nous ont encore inventé?!"
Finalement j'ai été agréablement surprise, puisqu'il s'agit en gros de planter un arbre pour votre blog, qui compensera son émission de CO2. Je vous invite d'ailleurs à aller vous renseigner sur le site pour plus de précisions.
Naturellement, j'ai donc décidé de participer aux projet, que je trouve vraiment sympa. Que voulez-vous, je suis faible, les arbres, la nature, tout ça, ça me parle. D'ailleurs, Vinci m'a déjà planté un arbre en Amérique du Sud, au Pérou précisément. Un citronnier du Brésil qui a été planté par un mec dont je ne me souvient plus le nom. Et je peux même le voir sur Google Maps. C'est gadget, je suis un bébé, mais ça me fait kiffer.
Tout ça pour dire que finalement, j'ai beau m'en foutre de la politique, et que préfère garder pour moi tout ce que je pense vraiment des merdes de notre Monde, ce qui me fait vraiment flipper c'est de voir l'environnement partir en cacahouète. Et je peux vous dire que j'ai vraiment les foies quand à Paris, les panneaux autoroutiers vous annonce alerte à la pollution et ce pendant une semaine. Dans ces moments là, arrêtée dans les bouchons, je regarde l'amassi de voitures brulant leur carburant, l'épaisse fumée crachée sur les quais d'Ivry et je maudit la folie humaine. Qui nous rapproche tout les jours un peu plus de mon recueil apocalyptique. Finalement Harry Harrisson est peut-être un visionnaire? C'est bon, vous pouvez tous me prendre pour une barjo maintenant! ^^ Je sais que ça paraît exagéré dit comme ça, mais vu à la vitesse où tout va, quand je réfléchi à l'évolution des choses plus rien ne me paraît impossible...

Pas possible d'être vraiment concentré sur quoi que se soit ces derniers temps. Trop de taff à l'école, pas assez de motivation, trop de désillusions...
Je m'ennuie comme pas possible à l'école. Je suis pressée d'être en Janvier, pour commencer les options et enfin changer de classe. En espérant que cela change quelque chose.


Moi qui croyait avoir avancé avec Kelly j'ai l'impression d'avoir travaillé deux mois pour rien. Depuis une semaine elle est méconnaissable. Déjà, elle qui ne bouge jamais, toujours respectueuse à pied, s'est violemment retournée contre moi alors que j'allais la mettre en liberté dans le manège. Partant au galop dans la forêt (avec la longe trainant à ses pieds -_-) et me laissant la main brûlée avec une énorme cloque. J'ai réussi à la rattraper facilement. Merci à la disposition des prés et aux autres chevaux...

Pour continuer, vendredi soir, moi qui était vraiment motivé pour travailler la reprise, je me suis heurtée à une jument un peu dingo. La détente niquel, je branche le gogue pour être dans une bonne attitude. Après quelques sessions à chaque mains ainsi que deux trois lignes courbes au galop, je décide de me lancer dans la reprise. Le début, au trot, est plutôt bien. Arrivé au pas allongé, elle commence à s'agiter. ça ne me choque pas plus que ça puisque c'est un point que nous devons travailler! Départ au trot puis au galop, et là catastrophe, elle galope, galope, galope, impossible de la calmer, de faire quoi que se soit. Je décide donc de la laisser se défouler et de galoper un peu pour qu'elle se lâche. Et à la fin je la retrouve encore pire qu'avant, complètement excitée et ingérable.
C'est pleine de questions et d'incompréhensions, les larmes aux yeux que je clôt la séance...

Samedi, jour de mon cours hebdomadaire. La jument est comme d'habitude, plutôt agréable lors de la détente. N. choisi de travailler les changements de pieds. ... Ce n'était pas le meilleur exercice à faire pour que je reprenne confiance en nos capacité, vu la tendance de ma jument à "chauffer" lors du travail au galop et à sa nouvelle manie de se transformer en "folle furieuse". Comme je le pensais la séance fût catastrophique. A chaque passage elle chargeait de plus en plus belle, pour finalement essayer (sans réussite...) de me foutre par terre. Dans un dernier élan désespéré je demande à N. s'il veut essayer de faire l'exercice avec ma jument. Il a fini par réussir mais a eu un peu de mal à la calmer. Je lui parle donc de son "hystérie", comme il le qualifie, de ces derniers jours. Lui aussi a remarqué la gêne qu'elle peut avoir à droite et me propose donc un rendez-vous avec l'ostéopathe...
A suivre donc.

Point "positif" (si on peut appeler ça comme ça):
- j'arrive à me rendre compte seule comme une grande que ma jument à un soucis
- elle n'est peut-être pas juste devenue folle et quelques séances d'ostéopathie pourront la remettre bien dans ses sabots
- ce n'est pas seulement de ma faute si elle est "hystérique"

Point négatif:
- hier elle a fait deux tour en CSO et n'avait pas l'air folle du tout (bon elle n'était pas du tout dans une attitude ronde et basse donc si c'est ça qui lui fait mal c'est un peu normal)

Que dire. J'ai passé une semaine de plus exécrable. Je suis avec eux et pourtant tout va bien. Mais je suis complètement découragée. Je me sens plus loin de tout que jamais. Telle une bonne à rien que je suis, je me sens incapable de mener à bien les choses dans lesquelles je me suis lancée. L'école n'en parlons pas. J'ai appris mes notes du test de l'année dernière, et j'ai tellement honte que j'ai eu envie de démissionner. Les résultats du partiel de maths devraient tomber dans la journée, et je ne sais pas si je suis pressée d'en finir ou s'il vaut mieux ne rien savoir... La danse ça craint du boudin, je n'arrive plus à monter sur pointe, c'est une immondice lorsque je me regarde dans le miroir. Et dans 32 jours c'est la première. Quand à la vie courante, si j'étais née manchote je ne m'en sortirais pas plus mal. Je suis nulle c'est un fait et je ne sais pas comment y remédier: ça me fatigue. J'en fait peut-être trop. Il faudrait ralentir le rythme et prendre le temps. Mais je n'arrive pas à m'y résigner.

J'en ai marre. Qu'est-ce qui pourrais bien sortir d'autre de ma tête un 23 décembre?
Pourtant c'était bien parti. Il y quelques jours je vantais encore ma vie presque parfaite et ma chance insaisissable. Le seul truc c'est que j'ai l'impression que c'était il y a des mois. J'en ai marre d'être seule ici alors qu'il est loin. Il est remonté sur Paris ce week-end pour l'enterrement de son grand-père. Il n'a pas pû venir à cause de la neige. Lundi je lui ai dit deux mots à l'enterrement et ciao. Et maintenant je me bouffe une deuxième semaine toute seule. J'en ai marre de ma formation, de mon école, de mon taff. ça me fait chier. J'ai envie de tout arrêter et de me barrer. De devenir rien. Hier je pleurnichais dans ma voiture en rentrant du boulot, et je sais même pas pourquoi. J'en ai marre de la neige. Du froid. Je n'ai plus envie de rien. ça fait un mois que j'avais pour but de m'acheter de nouvelles chaussures, et je n'en ai même pas l'envie. Je les regarde et je leur tourne le dos. ça me soule. Ma mère m'a demandé ce que je voulais pour Noël et je n'ai su quoi répondre. Je n'ai envie de rien. Je ne veux rien. J'en ai marre d'être bête. De tout perdre. De ne penser à rien. De n'arriver à rien. Je crois que je suis arrivée au summum de ma patience. Je n'en peut plus d'être nulle. Toutes ces années a essayer, et pour quoi? Je regarde autour de moi et je ne sais même pas ce que je fou là. Je suis complètement larguée. ça me fait chier d'être Noël. ça me fait chier devoir mettre ma robe tant attendue. J'en ai marre.


[La neige c'est beau quand même. Chiant mais beau.]

Comme certain on pu le constater, j'ai enfin retrouver mon PC. Miracle. Bon en fait je me rend compte qu'avec internet sur le téléphone, finalement ça ne me manquait plus que pour aller trainer sur les blogs le soir. Et blablater ici bien entendu.
Et pour une fois, je ne vient pas vous raconter à quel point j'étais heureuse à tel ou tel moment, ou comment c'était chiant de chercher de l'essence pendant que vos bâtons défilent.

Nan. Je viens casser du sucre sur le dos des gens. Parce que franchement j'y ai réfléchi longuement. En me disant que si ça trouve je faisais la même chose, ou peut-être que je l'ai fait. Mais y'a rien qui vient. C'est juste une toute nouveauté. Qui date d'il y a quelque temps mais ça m'a vraiment marqué quand M. a lancé un: "Mais arrêtez, vous ne connaissez pas sa vie mieux qu'elle quand même!?" Merci.
Connaître ma vie. Certaine personne de mon entourage que j'aime énormément (soit dit en passant) on un problème avec ça. J'ai pourtant fait attention: depuis la fin du lycée, je suis encore plus discrète qu'avant. Les gens ne connaissent que le racontable, pas les terreurs enfouient. Mais pourtant tous croient que je suis un livre ouvert. Ne dit-on pas pourtant de se méfier? Que chacun ne dit que ce qu'il ne veut bien dire? Mais pour les autres je ne suis certainement pas comme ça: je ne suis qu'une grosse naïve gamine qui raconte toute sa vie. Trompez-vous mes chers. Vous aussi me prendriez en pitiez si vous saviez. Vous parleriez même derrière mon dos. Assez sévèrement je pense. Mais bref là n'est pas la question.
Des paroles m'ont coupé le souffle plusieurs fois ces derniers mois. A quoi cela leur sert-ils d'insinuer comme ça?
Essayer de m'enfoncer parce que quand on m'a demandé son age j'ai répondu celui qu'il allait avoir dans un mois, après avoir bien insisté sur la différence énooooorme pour montrer que par contre elle, elle le savait bien mieux que moi. Du genre "c'est vraiment la loose d'avoir une copine comme toi, tu ne le mérite vraiment pas!"
Ou encore ceux qui peuvent décrire, avec une soit disant perfection, des évènements de votre vie auquels il n'était même pas présent.
Et même d'autre trucs pires. Et après on s'étonne que je présente pas mon copain. Si c'est pour qu'on me rebalance un truc du genre "c'est marrant d'être entre vous deux": sous entendu, "de pouvoir parler de vous à chacun séparément", c'est pas la peine. On me l'a sorti une fois y'a longtemps, et je pense que ça a été le cas. Un peu trop perdus pour se battre. Mais cette fois, ça m'étonnerais. Il est beaucoup plus discret et aucun de nous n'est perdus. Donc franchement osez le penser, je trouve ça énorme. Et un peu vaniteux.
Ceci dit je ne fait que de me demander pourquoi. Jalousie? Vie ininterressante? Problèmes de commérage? Ecriture de mes mémoires? x°)
Oui en soit ce n'est pas grave. Mais ça m'énerve. ça m'énerve que les gens pensent me connaitre alors que c'est faux. Qu'ils essayent de me balancer dans une catégorie. Parce que ça veut dire qu'ils n'ont rien compris. Ils n'ont pas compris que je me suis protégée durant toutes ces années, et que je le fais toujours. Que je ne raconte jamais tout à une personne. Aucun ne peut penser me connaître parfaitement. Voilà c'est dit.


En attendant j'ai envie de chialer car j'ai cassé ma tasse fée Clochette et il m'a envoyé un SMS trop bizarre, qu'il ne peut pas expliquer comme ça. ça me fou un coup au coeur de penser qu'il puisse douter de moi surtout un jour où je suis cloué au lit. Et je sens que ça va me faire un coup au coeur ce soir quand je vais comprendre que l'équilibre tant espéré, ne lui convient pas vraiment.