Je me rend compte qu'avec le temps j'ai de moins en moins envie de parler, de raconter ma vie et d'expliquer. Je n'arrive plus à trouver le fil conducteur qui me soufflait les mots. Cela n'a jamais été vraiment formidable mais ça me soulageais un peu. Mettre des mots sur des pensées et des sentiments. Mais ça commence à sentir la répetition. ça m'ennuie d'abandonner ces pages. Après toutes ces aventures ça serait bête. Mais en même temps, tout cela devient inutile. Quoiqu'une fois que je suis lancée tout paraît plus simple.


Hier c'était la fin. la véritable, celle qui est imprimée sur le papier. Et signée. La fin de la première étape.
Je ne termine plus une année civile sans cérémonier sur les quelques évènement malencontreux (ou beaux, tout dépend des fois). Mais finalement est-ce vraiment si significatif? Ces trois premières années post-bac, qui m'ont permise d'obtenir le premier vrai diplôme utile, sont un cap. En trois ans j'ai appris à devenir adulte. De passer de bachelière moisie à technicienne qui tiendrait presque la route. De lycéenne impressionable à chef de chantier débutante. Oui parce que je déteste faire "celle-qui-sait" mais sans avoir vécue la vie en entreprise, la vraie, pas celle qui dure un mois pendant les vacances d'été, vous n'êtes pas crédible à mes yeux. C'est un début, une découverte mais rien de plus. Mais vivre en étant étudiant est une chance et ceux qui en profite ont  bien raison.
J'en parle d'un point de vue personnel. Du bienfait que cette nouvelle vie m'aura apportée. De l'assurance. Ce n'est pas encore gagné, mais ça viendra. Voire que des gens pouvaient croire en moi, me faire confiance. Réussir les tâches que l'on m'a confié. Entretenir des discutions avec des inconnus. Se prendre d'amitié pour des gens sur lesquels je ne me serais jamais retourné. En apprendre plus sur le monde.
Vous savez, j'avais l'habitude, depuis mon jeune age de subir les autres. Je n'aime pas m'imposer, ni me faire remarquer. Je regardais avec envie toutes celles et ceux qui, sans une once d'angoisse, pouvaient faire ce qu'ils voulaient avec qui ils voulaient. Ces gens qui se prennent un peu pour les rois du monde. Pas pour de la merde en tout cas. Et qui sont assez méprisés finalement. Et moi j'étais là dans l'ombre ne sachant que dire ou faire. Invisible. Et puis je suis arrivée dans mon entreprise. C'est fou comme on se sent entouré. J'ai la chance d'avoir un bon caractère en général, je ne suis pas trop chiante, ni trop emmerdeuse, et sans grosse tête. Et je me suis rendue compte qu'il était si facile de se faire apprécier des autres. Ou que du moins j'excellais assez bien dans cet art. J'ai de meilleures relations au boulots, ou du moins plus saine, sans trop de "faux-cuisme", qu'à l'école, où les imbéciles règnent en maître. Après trois ans j'en ai parcouru des villes et croisé énormément de monde. Alors on me connais. Plus que je ne connais les autres.


J'ai choisi d'arrêter de travailler jusqu'au 27 Septembre, jour mémorable de ma rentrée à l'école. En attendant, je pensais en avoir du temps, mais finalement, un planning sur trois semaines et demie, ça se rempli vite et bien.


Une petite vidéo de rentrée, en attendant le 31 Octobre...

 
Par http://www.comiterugby14.fr le Samedi 15 août 2015 à 9:00
Mais cette fois, ça m'étonnerais. Il est beaucoup plus discret et aucun de nous n'est perdus. Donc franchement osez le penser, je trouve ça énorme. Et un peu vaniteux.
Par http://www.art-sellerie.fr le Samedi 9 juillet 2016 à 10:22
Pour info, j'ai commencé en Janvier dernier ce "bricolage du dimanche", et au début je me suis maudite de ne pas avoir eu l'idée plus tôt. Mais une fois qu'on a rattrapé le retard, c'est chouette de rajouter les bandelettes des nouvelles acquisitions.
 

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